La Référence religieuse suprême détermine les contrôles religieux et éthiques applicables à la publication électronique via des sites de réseaux sociaux

Le représentant de la Référence religieuse suprême Cheikh Abdul-Mahdi Al-Karbalai a déclaré pendant le sermon du Vendredi (12/04/2019) qu'il existe des contrôles éthiques et religieux pour la publication électronique par le biais de sites de réseaux sociaux, soulignant que ces contrôles, s'ils étaient suivis, seraient utiles et s'ils étaient outrepassés, ils porteraient atteinte à la sécurité culturelle, morale et sociale.

Cheikh Al-Karbalai a aussi souligné que " si on obéit aux contrôles spécifiques et les respecte, ils  assureront la sécurité morale, culturelle et sociale, voire la sécurité nationale et communautaire".

Le représentant de la Référence religieuse voit que la première de ces normes vous invite à "penser et à concevoir les conséquences de ce que vous voulez publier. Ne vous précipitez pas pour publier tout ce qui circule dans votre esprit ou ce que vous voyez d’idées, de pensées, de positions ou de formations ; ou ce que vous aimez dans ce système, car dès que vous appuyez sur un bouton, par l’un de vos doigts, ce que vous souhaitez diffuser s’élancerait dans l’espace électronique pour atteindre des centaines, voire des milliers ou peut-être des millions de personnes.

Le représentant de la Référence religieuse a appelé à la nécessité de réfléchir aux conséquences de ce qu’on publie, notant qu'une partie de ce qu’on publie peut être dommageable pour les domaines sensibles et dangereux pour la vie humaine et qu'il n'existe alors aucune possibilité de retour ou de récupération, et se montrent  alors les conséquences néfastes qui conduisent aux remords.

Il a insisté sur la nécessité de prendre conscience, de réfléchir et de se poser des questions avant de publier un avis, une position, une image ou un article, si c'est vrai ou faux, si c’est une science ou une ignorance ; une guidance ou un égarement, une honnêteté ou un mensonge ; si c’est utile ou abusif pour un individu, pour un composant, pour un clan, pour une communauté, pour des partisans d'une secte, d’une religion ou d’une nationalité, ou si cela humilie la dignité d'un être humain et le fait tomber socialement aux yeux  des autres, et s'il incite au conflit ou à la haine, s'il porte un contenu moral ou autre ; et ensuite on doit l’exposer aux balances de la raison, de la charia, de la morale et de la conscience humaine, si cela est dans la bonne voie et positif, alors sa publication est une bonne chose et acceptable, surtout si c'est utile, mais si c'est dans le sens négatif, il faut arrêter de le publier ; et le représentant de la Référence religieuse a cité ce qui est dit dans le Hadith, " Si tu te soucies d’une affaire, pense à ses fins."

Il a souligné que le stylo et ce qu’il écrit et ce qu’on publie représentent la deuxième langue, indiquant que la publication électronique est comme une balle perdue ou une bombe qui a raté la cible quand le tireur n'a pas bien réfléchi avant de tirer. Ainsi, vous pouvez tuer l'ami et le frère, le clan et le peuple, ainsi que la nation.

Il a mis en garde de la publication dans laquelle se propage l’humiliation de la dignité humaine ou la provocation du conflit, de  la haine, et des querelles parmi les gens, en particulier si le conflit est religieux ou sectaire ou national car ce type du conflit est dangereux dans ses dimensions communautaires et cause la destruction des liens familiaux et sociaux.

Al-Karbalai a aussi dit : "Même si certaines informations, images vidéo, documents et données sont corrects, ils doivent cesser de les publier pour préserver l'individu et la communauté si leur publication abouti au mal ;  et ensuite il a cité  ce Hadith prophétique : (Le musulman est celui dont les musulmans sont à l’abri de sa langue et de sa main).

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