La Référence religieuse suprême : porter un regard hautain sur les autres conduit à l'arrogance et à l'orgueil

Pendant le deuxième sermon de la  prière de Vendredi au sein du saint Sanctuaire husseinite, le 24  Rabi’ul –thani, 1439 H correspondant au 12/01/2018, le représentant de la Référence religieuse,  Son Eminence Cheikh Abdul Mahdi al-Karbala’ai a dit :

« Nous avons déjà affirmé, dans les sermons  précédents, que l'Islam a veillé à établir des liens et des relations sociales préservant la force et la cohésion des membres de la société. Ces liens assurent la sécurité, la stabilité, le bonheur de la société et  la régularité de ses affaires et permettent de faire face aux différents défis et difficultés.»

 

Cheikh Abdul Mahdi al-Karbala’ai a ajouté : le plus sérieux de ces défis, c’est ce que nous mentionnons dans le premier point :

1 – Le regard hautain et orgueilleux  sur les autres : certaines personnes,  certaines sociétés ou certains adeptes d’une doctrine, d’une religion ou d’une pensée se voient meilleurs que les autres et au-dessus d'eux.

 Ce regard de la supériorité et de l'infériorité envers les autres aboutit à l’arrogance, à l’orgueil et à l'empiétement sur les autres ce qui conduit à les tuer et à les maltraiter. Cela provient d'un ensemble de types d'intolérance dont le principal :

 

A- Le fanatisme religieux ou sectaire : il y a une différence entre les croyances religieuses et doctrinales et certains des adeptes de ces  religions ou doctrines croient qu’ils sont les meilleurs, l’un d’eux se considère le plus droit et le plus juste : s’il en a raison, il n’y a pas de problème,  mais s'il croit qu’il est le meilleur et le plus juste, tandis qu’il ne l'est pas, ici se cache le premier risque.

L’autre chose est la façon avec laquelle il traite les adeptes des autres religions et doctrines à la lumière de sa vision de supériorité et d’infériorité sur les autres, ici apparait le danger, car il sent alors que les autres ne sont pas les meilleurs et seul lui qui doit survivre, il peut ainsi utiliser la violence avec les autres et essaye de les tuer et de les abuser ou utilise d'autres moyens qui menacent la paix sociale.

 

B - Le fanatisme intellectuel : l’adepte de ce fanatisme peut ne pas avoir d'idéologie, de religion ou de doctrine, mais il croit à des idées culturelles, intellectuelles ou sociales.

De tels fanatiques vivent dans un état de fermeture intellectuelle et clouent leurs opinions et leurs croyances. Ils résistent au changement et au développement et refusent de discuter leurs points de vue et ils se raidissent et attaquent les autres et les défier  et peut-être ils utilisent des méthodes de violence pour traduire cette position fanatique.

 

C - Le fanatisme national ou tribal : sans doute que toute personne qui appartient à une terre, à une nationalité ou à une tribu est fière  de cette appartenance, si cette appartenance est dans les limites normales elle est positive, mais si elle se transforme  en  une croyance à la supériorité sur les autres  elle se tournera vers la supériorité pour sa patrie ou sa tribu et vers l’infériorité pour les  autres. Ces fanatiques tenteront alors de dominer les autres et de les contrôler d’où résulte le conflit communautaire ou national, accompagné par la haine et l'hostilité qui mènent à se battre.

 

 

D- Le fanatisme politique : le fanatique politique croit que ses idées politiques sont les meilleures et que son approche politique est plus capable de réaliser les intérêts du pays que les autres. Il essaye ainsi de gagner les plus grands avantages politiques ou essaie de s'emparer des droits des autres. Il refuse leurs critiques sur sa pensée politique. Il recourt peut - être à les lutter et à attaquer leur réputation sociale, morale et politique afin de les enlever de sa route quand il sent le danger...»

pièces jointes