A kerbala: un propriétaire de bibliothèque raconte les souffrances qu'il a vécues en accumulant (16000) livres

Seize mille livres dont les sujets varient entre la philosophie, la littérature, l'Histoire, la religion, la pensé, l'exégèse, la bibliographie et les romans constituent le fruit d'une grande et dure expérience qu’Ibrahim Hussein al-Chaybani avait vécue tout au long des années passée. De ce fait, il a réussi à faire une très large bibliothèque. Al-Chaybani a beaucoup souffert afin d'obtenir le livre, notamment, dans les circonstances les plus difficiles. Il a été soumis à une surveillance, à une poursuite, à une perquisition, à une peine d'emprisonnement, à une confiscation et à diverses méthodes répressives à l'époque d'ancien régime, mais tout cela n'a pas affecté sa relation avec le livre, ni son amour pour la lecture, voire il était de plus en plus attaché au livre. Son amour du livre se manifeste en la préoccupation et l’attention qu’il prête à ses livres ; il les relit et il s’en souci de sorte qu'il regarde ses livres comme s’il regarde ses enfants ; il lui a donné tous ses biens et a fait tout ce qu’il pouvait pour elle ; ainsi il a passé tout son âge de 60 ans, avec le livre.

Dans une interview, al-Chaybani raconte le début de son long voyage avec le livre : «j'aimais le livre depuis l'enfance et depuis l'ouverture de mon esprit  à lire. Le début de mes préoccupations a été avec les livres religieux et la biographie des gens de la maison prothétique (Ahlul-Bayt (as). Après avoir terminé mes études primaires et intermédiaires, j'ai rejoint l'école religieuse (Hawza) dont je rêvais. Mon acquisition des livres  se succédait  régulièrement, j’ai commencé à créer une petite bibliothèque ; tous liés à la biographie, à l’histoire et à la jurisprudence des Ahl al-Bayt (as).» Al- Chaybani poursuit la narration de son voyage dramatique qui rassemble aux histoires du conflit révolutionnaire et intellectuel disant « en l'an 1990, après la confiscation de ma bibliothèque qui renfermait, à ce temps-là,  plus de 4000 livres, j'ai commencé à nouveau l'acquisition des livres. Les moyens de transporter les livres me rendaient tellement fatigué et en dépit des dangers, lors du transport des livres, j'ai pu créer une bibliothèque similaire à ma première bibliothèque confisquée ; j'ai acheté des livres de Hilla, de Najaf et de Bagdad, ainsi que des bibliothèques complètes  de Kerbala.» Al-Chaybani a continué d’acquérir des livres même après la chute de l’ancien régime. En dépit de l’émergence du satellite, de l’ordinateur et d’Internet, le livre a gardé sa position privilégiée chez lui. Sa relation avec le livre est une relation fondamentale et irremplaçable par aucun autre moyen de connaissance. En ce qui concerne les manuscrits, al-Chaybani se rappelle encore, avec regret, de la perte de quatre cents manuscrits confisqués avec sa première bibliothèque, dont le plus ancien était celui datant de (550) ans. Dans son actuelle bibliothèque, Il conserve également  seize  manuscrites datent entre (200-250 ans) anisi que  des livres anciens imprimés au début du XIXe siècle par  des éditions arabes telles que Bulaq, Al-Istiqama, Al-Joubaib, Bombay et al Nairya ottoman.

Traduit par :Hussein Essam

Révision linguistique : Dr. Al-Témimi Ala'

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