Comment l’Imam Ali avait-il prédit sa mort aux mains d'Ibn Muldjam ?

A l'aube du dix-neuvième jour du mois de Ramadan de l'année 40 de l'hégire, le monde fut surpris par l'annonce de l'assassinat de l'Imam Ali (as) par Ibn Muldjiam. Ce dernier avait commis ce crime lors de la célébration de la prière de l'aube officiée par l'Imam.

 Ibn Muldjam Al Muradhi était fermement déterminé à tuer l'Imam à l’aide d’un sabre empoisonné, influencé par son amante nommée " Qutam ". Lors de la bataille de Nahrawan l'Imam avait tué le père et le frère de Qutam. Celle-ci imposa à ibn Mouldjam d’assassiner l'Imam en échange de la remise d’une partie de sa dote. De plus celui-ci avait promis à ses compagnons "kharidjites" d'assassiner l'imam Ali (as).

  Des récits mentionnent que l’Imam avaient prédit son assassinat par Ibn Muldjam, alors que ce dernier semblait montrer de la sympathie pour l'Imam. L'imam savait que la fin de ses jours viendrait des mains d'Ibn Muldjam.

Il disait souvent en public : il suffit à celui qui veut voir mon assassin de regarder cet homme. Ibn Muldjiam l’interrogeait en demandant : " Ô prince des croyants pourquoi chaque fois que je jure de porter de l'amour pour toi, tu jures que je te déteste ? "

 

Sa réponse était troublante, il lui répondait chaque fois "tu ignores que Dieu a créé les esprits avant les corps et les logea dans le vent. Toute bonne relation entretenue par ces esprits dans l'au-delà se perpétue en ce bas monde, et de même pour les mauvaises relations. Et mon esprit avait ignoré le tien, Dieu m'avait montré mes partisans  et mes ennemis , mais malheureusement je ne t’ai pas vu parmi mes partisans . Chérif Al Radhi nous révèle dans son livre intitulé "les caractéristiques des Imams"  qu'à la veille de son assassinat l'Imam Ali (as) a regardé le ciel disant  : "Au nom de Dieu tu n'as pas menti et tu ne mentiras jamais , aujourd'hui est la nuit promise!"

Le lendemain dès l'aube, l'imam porta ses beaux habits en disant: prépare toi à la mort car elle est inévitable.

 

 

 

Vérification par  Mohammed BEDROUNI

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